Région de Niagata
Encore une belle journée qui commence dans la région de Niagata. Nous nous sommes calmés maintenant et bien adaptés au rythme du pays.
Mascho vient nous faire ses adieux, car il doit descendre dans le sud pour réceptionner un groupe de Réunionais (dont mon client).
L'éleveur Tarazo
Nous retentons notre chance chez Torazo et cette fois sera la bonne ! Pas un bus n'y même personne, ce qui nous laisse tout le temps pour pêcher de magnifiques Kohaku et Sanke.
Tony porte son choix sur un Kohaku de 2 ans qu'il va laisser en Azukari chez l'éleveur.
Yagenshi
Nous repassons chez Yagenshi qui nous accueille une fois encore avec café et chocolat. Un membre du grouppe veut lui acheter l'un des deux Shiro tsuri que nous avons vu lors de la première visite.
Je profite des négociations en cours pour étudier plus en avant la construction des serres avec leurs armatures en bois et leurs murs en polycarbonate sur 2 couches. J'inspecte aussi une fraisseuse qui sert à refaire les mundponds en hiver.
Deux Chagoi fort sympathiques sont extraits du bassin et nous sont présentés.
Nous repartons vers le nord, dans la région de Nagaoka, chez l'éleveur Yoshinori.
La serre de Yoshinori
Sur place, nous trouvons la serre ouverte, mais personne pour nous accueillir. Nous entrons dans la serre et pêchons des Kois pour jauger la qualité. Le Japon est vraiment un pays hors-norme. Imaginez, chez nous, une serre avec des Kois de qualité sans aucune alarme, dans laquelle on peut pénétrer et extraire des poissons sans que cela n'inquiète quiconque…
Toujours est-il que nous trouvons des de Kois métaliques, relativement rares dans les bassins.
En repartant, nous faisons quelques photos du village et surtout de son entrée qui est internationalement connue.
Nous retournons à Ojia pour acheter les billets pour notre retour vers Narita programmé pour demain.
Voilà une semaine que je demandais à notre chauffeur de faire une halte à l'entrée de la ville pour visiter un temple que j'avais repéré et cette fois sera la bonne.
Un temple japonais
Je vous laisse découvrir ce temple japonais en 20'000 mot (rappelez-vous, une image vaut mille mots).
Et voici les alentours du temple, avec ce mélange de tradition et de modernité qui fait le charme du Japon.
Après un petit casse-croute, nous partons à 40 km de là, chez l'éleveur Tazawa, un petit vieux de 80 ans qui fait tous, tout seul. L'élevage bien sûr, mais surtout la nourriture de ses Kois.
Le cas Tazawa
Cet éleveur est un cas spécial.
Son instalation est des plus vétustes. Il en sort une odeur qui oscille entre celle d'un poulailler et celle d'un poissonier. L'eau de ses bacs est jaunâtre. Nous marchons sur des tolles entièrement rouillées, positionné juste au-dessus des filtres… Pourtant les Kois que nous sortons sont de très bonne qualité et Tony nous apprend même qu'il n'y a jamais de problèmes de santé avec les Kois de Tazawa.
Le secret de cette qualité repose peut-être sur la nourriture qu'il fabrique lui-même selon une recette ancestrale. Ça pue sent d'ailleurs dans toute la serre. Ni le poisson ou l'ammoniac, mais bel et bien le vieux poulailler. On comprendra en partie pourquoi en découvrant quelques-uns des ingrédients.
Après une sélection de Kois, nous rentrons à l'hôtel pour notre dernière nuit à Ojia.
Nous partons faire un dernier tour dans la ville avant de nous attabler pour déguster un barbecue japonais.
Pour fêter la fin de notre expédition, nous faisons une petite tournée dans les bars à Karaoké, mais cela sans appareil photos ! Retenons simplement que la soirée aura été chaude et longue, à moins que ce ne soit le contraire.
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