L'éleveur Yagenshi
Nous commençons la journée avec un bon éleveur : Yagenshi qui se trouve dans la région du Mushigame, le coeur de Niiagata.
Le choix se fait très rapidement sur un super Shiro Utsuri avec un body impressionnant et bien noir comme je les aime.
La serre est toujours nickel et les poissons vivent dans de très bonnes conditions sanitaires.
L'éleveur de Tancho
En redescendant de la montagne, nous nous arrêtons chez un éleveur (je ne sais plus son nom) mais il a des Tancho magnifiques.
Je repère dans un bac un Kage Showa extraordinaire de 3 ans, hélas, le prix aussi est extraordinaire (plus de 6000.-) et donc au-dessus de mon budget, dommage…
La sélection chez Kuniyasu
L'étape suivante nous conduit chez l'éleveur Kuniyasu, bien connu pour ses Doitsu Ochiba, Ginrin et Goshiki. Ses prix sont un peu élevés, mais grâce à la persévérance de Matcho nous tombons d'accord sur une sélection.
Dans l'un des bacs de reproducteurs, j'aperçois un Koi un peu spécial : Un croisement entre un Ochoba et un Shiro Utsuri.
Nous déjeunons dans un petit restaurant au sommet d'une montagne de la région du Mushigame. Il sert des soupes fantastiques avec des légumes, des nouilles et de la viande, le tout bien épicé, c'est un vrai régal !
Retour chez l'éleveur Shinoda
Nous retournons ensuite chez Shinoda dont la visite avait été écourté en raison d'un traitement au permanganate en cours hier. Cette visite sera la bonne, les bacs sont clairs et la sélection commence avec des Hi Utsuri des Doitsu Showa et Kohaku ainsi que des Ginrin Showa.
La visite chez Kase
Nous finissons la journée chez Kase qui se trouve à 40 minutes de route ; il faut se dépêcher, car la nuit tombe vite au Japon. Cet éleveur est connu pour ses Hajiro et Kikokuryu et nous allons trouver notre bonheur même s'il fût assez difficile de bien voir les Kois dans les bacs en raison de la pénombre.
Nous trouvons dans cette serre un système de filtration simple, mais efficace : gravitaire, pompe de relevage, tapis japonais et ruissellement.
Le soir, nous décidons de nous rendre dans un restaurant dont nous savons que les propriétaires ne parlent pas l'anglais, mais seulement le japonais. Inutile de préciser qu'aucun effort de traduction n'a été réalisé sur la carte qui ne comporte même pas d'images ! Heureusement, une fois sur place, une belle femme originaire des Philippines nous apporte son aide pour les traductions. Au final, nous nous sommes régalés et c'était bien là l'essentiel !