Le passage à la Poste
Nous avons quelques cartes postales à envoyer, La journée commencer par un passage rapide à la Poste de Ojiia pour y déposer quelques cartes postales (eh oui, fidèle lecteur, tout le monde ne suit pas nos aventures sur ces pages). Le service a encore une signification à la Poste du Japon, c'est ce que l'on se doit de constater… le contraste est frappant si l'on compare avec le service de La Poste en France.
Le passage à la gare
Un voyage pour Kyoto étant programmé pour demain, nous allons chercher nos tickets de train à la gare de Ojiia. Là aussi le service est remarquable et le contraste encore plus frappant si on le compare à celui de la SNCF… Signalons toutefois que le prix du train au Japon est relativement cher, c'est pourquoi nous optons pour un train interrégional plutôt que le Shinkensen.
Retour chez Utzuka
Comme nous sommes toujours à la recherche de Hi et Ki Utsuri, nous décidons de refaire un passage chez l'éleveur Utzuka. Hélas,ceux qu'il nous propose sont trop chers au regard de leur qualité. Nous repartons bredouille, non sans avoir immortalisé un Tancho Sanke en perte de couleur et de beaux Asagi ainsi que quelques Kage Utsuri.
Le berceau des Kois
Le temps étant de la partie, nous faisons une pause photo dans la région du Mushigame : le berceau de l'histoire des Kois.
L'éleveur Yamasaki
Nous partons ensuite chez l'éleveur Yamasaki qui nous avait, l'année dernière, fait profiter d'une pêche dans un Mud Pond. Cet éleveur est d'une gentilesse remarquable et se propose de nous parler en Anglais, ce qui facilite les échanges. Il est très fièr de nous montrer sa production de l'année qui est d'une grande qualité. D'ailleurs Tony lui achète beaucoup de Tosais.
Nous passons ensuite dans la serre des 2-3 ans pour choisir quleques Kois. Yamasaki nous explique que sa production est faite à partir de 25 géniteurs qu'il croisse de façon artificielle. Nous choisissons des Ochiba Shigure, sa grande spécialité ainsi qu'un mixte d'autres types.
Il est midi, l'heure parfaite pour une petite pause dans un restaurant au bord de la route qui nous propose un menu comprenant : une soupe, du riz, des légumes, de la viande frite et une petite bière pour 9.- et ce fût excellent.
L'éleveur Hosokai
C'est reparti ! Nous nous rendons dans une petite vallée très pittoresque pour rejoindre l'éleveur Hosokai. Il nous montre un beau choix de Hi Sushui. Une sélection qui a été difficile à réaliser, car un traitement au permanganate était aussi en cours dans les bassins. Sans doute la Loi des séries…
L'éleveur va encore nous montrer un Koi très rare dans cette taille et qui n'est pas à vendre (le papa veut le garder)
L'éleveur Hasegawa
Je souhaitais me rendre chez l'éleveur Hasegawa, réputé pour ses Kohaku magnifiques malgré son statut d'amateur. Hélas Matcho m'apprend qu'il a fait, lors d'une pêche, une rupture d'anévrisme et qu'il est encore en convalescence. Nous décidons d'y passer quand même pour voir si son épouse peut nous recevoir. Non seulement elle nous reçoit, mais nous propose de visiter la serre.
Devant la beauté des Kois que nous découvrons, Tony nous propose un petit jeu : Matcho choisi 10 Kohaku et puis chacun de nous doit indiquer celui qui lui paraît être le plus prometteur. Les Kois iront ensuite en azukari en France et nous verrons, lors des portes ouvertes de l'Oasis en 2011, le résultat de ce miniconcours.
Demain, il n'y aura pas de visite de fermes au programme. En effet, nous prendrons le train pour Kyoto qui aura revêtu ses parures d'automnes pour célébrer notre arrivée !